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Charlie Chaplin
Par sylvie-chevallier | Le 22/07/2018 | Dans Pêle-Mêle
J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi.
J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger.
Je me suis fait des amis éternels.
J'ai ri quand il ne le fallait pas.
J'ai aimé et je l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé.
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer.
J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois !
J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire.
J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie.
J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu !
Et je vis encore !
Et la vie, je ne m'en lasse pas...
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en lasser. Vis !
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant...
Parce que le monde appartient à celui qui ose !
La vie est beaucoup trop belle pour être insignifiante ! ”
Charlie Chaplin
Aladin ou la lampe merveilleuse
Par sylvie-chevallier | Le 14/10/2015 | Dans Allégories
Ce conte d'Aladin et la lampe merveilleuse est parsemé d'allégories sur lesquelles je propose réflexion.
Il s'agit de s'adresser à son enfant intérieur, à la petite fille ou au petit garçon présent au fond de soi.
" Tu es Aladin, la lampe merveilleuse est ta conscience, et le génie doté de pouvoirs magiques, ton inconscience.
Les pouvoirs magiques sont la représentation de toutes tes ressources, de tes capacités, de ta volonté, de ton courage, de ta créativité...
Le maître est la représentation de ton égo. "
Les éléments merveilleux participent à la dimension mythique du conte. Les objets magiques, la lampe merveilleuse et les pouvoirs magiques, sont chargés d’ambiguïté : en effet, le génie qui leur est attaché, est au service de celui qui les possède.
L’efficacité bénéfique ou maléfique de ces objets est tributaire du personnage qui les détient. Entre les mains du magicien du conte, la lampe merveilleuse sert l’idée d’un pouvoir sans bornes ; aux mains d’Aladin, elle apporte au héros la possibilité d’accomplir le destin dont il rêve.
" Sois ton héroîne, ton héros... Sois ton magicien...
Quels sont tes rêves ? Quels sont tes projets ?
Sélectionne celui qui te paraît être le plus important en ce moment-même.
Ferme les yeux et créé ce futur en image où tu te vois en plein coeur du projet réalisé.
Profite des sensations et des émotions qui s'en dégagent.
Accueille le bonheur de vivre ce projet réalisé grâce à tes ressources, ressources que tu possèdes déjà en toi. "
Cette double situation aux desseins opposés a fasciné plusieurs auteurs. Il reste qu’à l’image du merveilleux des contes, ce conte entraîne également vers le lieu où va s’élaborer un destin, un destin inconnu et en cela, l’histoire d’Aladin et la lampe merveilleuse est bien à l’image du mythe : la rencontre avec l’étranger.
" Va à ta rencontre, apprends à te connaître, comprends ton ombres et tes lumières, accepte qui tu es, deviens qui tu es.
De l'étranger que tu es, deviens la connaissance de qui tu es. "
La lampe et les pouvoirs magiques du maître pourraient symboliser la connaissance, le voyage, les longues études, et la grotte ténébreuse, l'ignorance. Les deux variantes apparaissent alors comme deux issues possibles de l'apprentissage : selon qu'Aladin maîtrise ou non les connaissances qu'il a eu l'occasion d'apprendre, il pourra se jouer de son maître ou au contraire tout perdre.
" Tu possèdes en toi toutes les ressources nécessaires pour accéder à ton projet.
Découvre ce chemin en toi qui y mène.
Tu détiens un nombre infini de voeux à réaliser. "
Sylvie CHEVALLIER, sophrologue